L’amitié qui se forme entre un chien et son propriétaire peut parfois être très fusionnelle.

C’est le cas de Nick Abbott, malentendant et originaire du Maine aux États-Unis qui a

appris le langage des signes à son chien, lui aussi sourd et adopté alors qu’il n’avait que 12 semaines.

Dernier de la portée, le destin du labrador Emerson n’était pas tracé. À 6 semaines, il a été sauvé d’un refuge en Floride pour rejoindre le refuge de NFR Maine. Lorsqu’il est arrivé au centre, son état de santé n’était pas au beau fixe. En plus de faire des crises d’épilepsie et d’avoir contracté le parvovirus canin, il mangeait peu et n’arrivait pas à boire.

« C’est une fois que nous l’avons ramené chez le vétérinaire que nous avons remarqué qu’il avait des problèmes d’audition » indique Lindsay Powers, de NFR Maine à Good Morning America. Pris en charge par le personnel du refuge, ils ont commencé à lui enseigner la langue des signes et afin de pouvoir l’appeler ou encore jouer avec lui.

Dans l’espoir de lui trouver un nouveau toit au chiot, Powers a publié une publication sur Facebook racontant l’histoire d’Emerson. Il n’a pas fallu attendre longtemps puisque quelques semaines après, Abbott envoyait une demande.

C’est sur Facebook qu’il découvert l’annonce et craqué aussitôt pour son histoire, Nick a expliqué dès le départ : « Je suis moi aussi sourd et j’ai le sentiment que nous aurions une bonne relation ». Il a rencontré Emerson le jour même, et ils se sont bien entendus. « Il est venu directement à moi à la porte et s’est tout de suite assis à mes pieds pour rester là » explique-t-il à Wabi.

Comme le souligne la mère de Nick : « Ils étaient faits l’un pour l’autre. Chaque fois qu’ils sont ensemble, Emerson trouve toujours un moyen de s’appuyer sur Nick ».

Aujourd’hui, Abbott continue de lui apprendre la langue des signes. Il utilise entre autres le contact visuel pour lui donner des ordres, il sait déjà que faire le signe S signifie l’action de s’asseoir, que lorsqu’il il se lève et secoue son lobe d’oreille, Emerson doit aboyer.

Ces deux-là forment en tout cas un bien beau duo : « Il a eu un début de vie si difficile et il s’est retrouvé avec une fin de conte de fées absolue », a ajouté Powers.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *